VOYAGE A CHORGES près du LAC DE SERRE-PONÇON

Compte-rendu
mardi 14 septembre 2021
par  J-C Hamers
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Texte de Micheline avec le concours de Micheline

Refrain de « Ça ira » de Vita et Sliman

Ça ira, le pire est passé
Faut pas qu’on se laisse tomber
Relever, relever, résister encore une fois,
Ça ira, ça ira

Vous savez (ou pas) que lorsque je dois « pondre » quelque chose à la fin de chaque voyage, j’ai peur, tel l’écrivain en panne d’inspiration, de rester devant une page… blanche.
Je vais donc commencer par les présentations :
Qu’est-ce qu’une micheline ? C’est une locomotive très intelligente…puisqu’elle a 2 têtes.
Sachez donc que nous sommes 2 « Micheline », pleines d’en…train,
prêtes à démarrer dans un sens, comme dans l’autre, à tout instant.
Et bien sûr, à débiter plein de conneries, à tout moment.

C’est donc bien masqués, encore plus vaccinés, même pas stressés,
Que nous sommes fin prêts pour faire un pied de nez
À tout virus, corona, covid et dérivés.
Et c’est en autocar et non en autobus, que nous quittons Barchon pour Dijon.
La frontière à peine passée, 1er gag :
3 hommes à l’assaut d’une porte de WC récalcitrante, même si elle est bel et bien ouverte.
Et c’est d’un clic,
Que le problème est réglé par Cédric…

Quittons donc cette belle ville de Dijon pour affronter les Alpes, ses montagnes, ses lacs et ses routes sinueuses.
C’est dans un de ces lacets, que Cédric paraît (et je dis bien paraît) bloqué. C’est mal le connaître, car il réussit un véritable exploit en négociant habilement, un virage des plus impressionnants.

REFRAIN

Dimanche, jour de marché : chacun y va à sa manière, à pied ou en car, y fait quelques emplettes, et se prépare pour le tour du lac de Serre-Ponçon.
Découverte de notre guide qui n’a pas fini de nous étonner.
Nous prenant tous (et surtout toutes) pour des ingénieurs en ponts et chaussées, elle nous ennoie de détails techniques sur la construction d’un barrage.
Les seules choses que nous avons tous comprises, est qu’on doit applaudir dans les tunnels, à cause d’une sombre histoire de papouilles, et que le pont de Savines, fait 924 mètres.
Qui dit place forte, dit Vauban. Montdauphin ne fait pas exception et nous visitons un site grandiose au parfum militaire, avec vue sur le massif des Ecrins.

Après un diner (ou déjeuner) plus que parfait, c’est le ventre bien rempli, que nous attaquons le Queyras.
Quoi de plus original pour un village que d’être le plus haut d’Europe, d’abriter la maison la plus ancienne, d’être pourvu d’un four banal, d’une église d’un certain âge, d’un bistrot, d’un magasin de souvenirs… ?
Eh bien cela, c’est Saint-Véran ou nous déambulâmes tranquillement, avec toutes les explications nécessaires et suffisantes.

REFRAIN

Si on oubliait mardi ? En voilà une idée qu’elle est bonne : puisque d’idées, je n’en n’ai… point !

Partons donc allègrement vers Briançon où nous attend à nouveau, une forteresse signée… ?
Vauban : parfait, tout le monde suit.
Soit dit en passant : connaissez-vous un coin de France où il n’a pas sévi ?
En un mot : un site ma gni fi que !!!
On aurait pu s’y balader toute la journée qu’on n’en aurait pas fait le tour, mais l’heure du casse-croûte étant sacrée, nous cheminons gaiement vers le resto du coin.

Après la visite d’un village pittoresque, oh surprise : découverte de mini-marmottes, certes un peu domestiquées, mais oh combien sympathiques.

Je ne vous ai pas encore parlé de la vie au resto :
Oups, je me lève, soudain, je me sens toute nue… vite je mets le masque, et me voilà rhabillée pour aller me servir.

Je pense que tout le monde a apprécié l’abbaye de Boscodon et ses guides super motivés.
Presque magiciens, ils ont réussi à démontrer l’importance du nombre d’or, à savoir 1,618.
Petit truc pour le retenir : 13 : 8 = plus ou moins le nombre d’or, 8 et 13 faisant partie de la suite de FIBONACCI : 0 1 1 2 3 5 8 13 21 34 55….

Chaque fois que l’on divise un nombre par le précédent, on se rapproche du nombre d’or.
Tout le monde a compris (sinon je donne des cours du soir…mais c’est payant).

L’après-midi fut très sportive pour une dizaine d’entre nous : une superbe balade à Saint Apollinaire où n’a pas été inventé l’appolinaris comme on pourrait le croire.

Et voilà, je me retrouve devant ma feuille blanche et en plus, elle est toute mouillée. Qu’importe, la visite de la cathédrale (presqu’à sec) était intéressante.
Juste 2 heures de pluie puis le soleil est revenu.

REFRAIN

Voici donc venu le temps des remerciements :
Comme chacun sait, Jean-Claude s’est à nouveau cassé le… pour rendre ce séjour des plus agréables, et comme chaque fois, ce fut épatant.
Entre parenthèse, ce sera peut-être plus difficile la prochaine fois, car certains couples souhaiteraient des chambres singles.
N’oublions pas Mia, qui l’épaule tout le temps et Robert, qui non seulement, nous a supporté pendant les répétitions, mais s’est occupé de l’arrangement musical.

Permettez-moi enfin, d’adresser un petit mot à celui qui nous a permis de faire ce si beau voyage.

Cédric,

Que dire de toi, sinon que ce fut parfait.
Tu nous as conduits par monts et par vaux, malgré une GPS parfois encombrante et surtout très bavarde.
Malgré cela, ton sourire et ton moral sont restés au beau fixe.
Tu as réussi à t’intégrer à cette bande de vieux fous.
Un grand merci et même si c’est un peu tôt pour le dire, on souhaite te revoir pour de nouvelles escapades.

Pour tout ce petit monde : Hip hip hip…Hourra

La vidéo de July : <https://youtu.be/ZiDzezdWVns>


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